Dans une famille chacun occupe une place à part, mais surtout chacun a sa place! Je me souviens que lorsque nous avons commencé à construire notre famille avec mon mari, il était évident que nous voulions une graaaaande famille…Bon après avoir eu un enfant, puis deux, et trois on s’est un peu ravisé ;)! Trois c’est déjà énorme!

Laissez-moi vous en dire un peu plus sur ces 3 loulous que j’aime d’un amour sans bornes:

• Mon ainée, ma commandeuse, celle qui établit des plannings et veut être soit chef d’entreprise ou assistante sociale. Elle endosse souvent le rôle de petite maman et me donne un sacré coup de main avec son frère et sa soeur quand mon mari n’est pas là par exemple. Etre l’aînée, c’est essuyer les plâtres de l’éducation de papa et maman (un coup trop sévère, un coup trop souple) mais c’est aussi celle qui a eu les parents rien que pour elle pendant presque 4 ans; ce qui est une chose inestimable et très enviée en famille nombreuse. Ma grande louloute a su s’ajuster et comprendre que maman n’est pas tout le temps disponible. Bon maintenant, elle a 10 ans, et je sens que c’est bientôt elle qui ne sera plus dispo pour sa mamoune 😉

• Ma cadette, mon artiste, celle qui peut passer des heures à dessiner ou à avoir des réflexions profondes sur le monde (sisi, à 6 ans! et Google m’aide bien pour répondre à toutes ses questions). Elle veut devenir soit peintre, coiffeuse ou construire des choses pour les enfants. La place du milieu est selon moi la place la plus difficile à tenir : on récupère les habits de la grande soeur, on donne les nôtres au plus petit, on est pas assez grand pour faire les mêmes choses que l’aîné mais pas assez petit pour s’adonner aux caprices du petit frère. Bref, on est toujours entre deux eaux. J’essaie de ménager au maximum ma deuxième louloute, sans la favoriser. Sur la plupart des choses, je la traite exactement comme sa grande soeur et parfois je fais comme avec son petit frère. Et devinez quoi, ma deuxième est celle qui me demande le plus d’attention, et nous essayons de répondre à cette demande en posant sur notre enfant un regard bienveillant (sur les trois d’ailleurs) et en donnant un peu plus de temps, si besoin.
• Le petit dernier, mon bébé, celui qui nous fait fondre avec ses mimiques et son charme ravageur. Il commence à babiller quelques mots mais ne nous a pas encore dit ce qu’il voulait faire plus grand. Etre le benjamin de la fratrie, « c’est trop de la chance », dixit les grandes sœurs. C’est la place rêvée lorsqu’on appartient à une famille nombreuse. Maman et papa ont déjà utilisé toute leur énergie pour gronder les plus grands, et tout leur amour est tourné vers le petit dernier (en vrai notre amour est multiplié par trois). En tant que parents, on est déjà beaucoup plus rôdé et on commet beaucoup moins d’erreurs avec le troisième et surtout on se dit que c’est le dernier et donc on passe son temps à le câliner et à renifler parce que c’est aussi la dernière fois qu’on vit certains instants (premiers pas, premier mot, premier regard,etc.). Bon en même temps je n’ai que 31 ans, il y a toujours un « risque » d’en avoir un quatrième.

Sauf que non, je ne veux plus (j’ai bien dit « je » lol parce que le papa, c’est une autre affaire)… On a mis 10 ans à construire cette famille, à trouver cet équilibre ou chacun a sa place. Parce que mine de rien, c’est ça qui crée la stabilité d’une famille… Bien sûr, il ne faut pas s’enfermer dans des rôles et blabla… mais je suis convaincue que les places dans la fratrie sont déterminantes et aide chaque enfant à se construire et à trouver plus tard sa place dans la société.

Et vous, décrivez-moi vos familles, les places de chacun dans la fratrie, si fratrie il y a?

Affectueusement,

K.T