D’autant que je me souvienne, j’ai toujours entendu dire qu’avoir une place en crèche était une chance inestimable. Je peux donc m’estimer hyper chanceuse car mes 3 enfants ont chacun eu une place en crèche. Ma plus grande et mon petit dernier ont été admis dès leurs 6 mois et pour ma deuxième, elle a eu un bref passage chez la nounou et a débuté la crèche vers 15 mois.

Globalement, je peux vous dire que les expériences de mes enfants en crèche se sont bien passées et en tant que parent je suis contente de la relation que j’ai pu établir avec les professionnelles (j’écris professionnelle au féminin car je n’ai rencontré que des femmes dans ce milieu).
Je vous ferai surement un article là-dessus car mes enfants ont fréquenté des crèches totalement différentes et cela peut être intéressant en termes de retour d’expériences.
Mais là n’est pas mon propos du jour, en effet, ce dont je veux parler c’est du parcours du combattant pour certains parents pour avoir une place en crèche.
Dans un premier temps, la première question est de savoir: Pourquoi les familles veulent-elles une place en crèche? Mes trois principales raisons sont :
- Le coût modique de la place (car je ne veux pas vendre un rein pour faire garder mes enfants;)).
- La deuxième raison c’est le cadre rassurant, le fait que les enfants soient encadrés par plusieurs professionnelles de la petite enfance, souvent une auxiliaire de puériculture, une éducatrice de jeunes enfants, une psychologue et surtout le fait que ces professionnels puissent se relayer et se prêter main forte en cas de difficulté avec un enfant
- Enfin cela permet aux enfants de jouer avec leurs semblables et de créer des prémices de liens sociaux.
Voilà certaines raisons qui poussent les parents à faire ce choix au moment de choisir un mode de garde.

Les parents doivent donc s’inscrire sur le site de la mairie ou du département et sont ensuite convoqués à des réunions d’information en mairie pour qu’un agent leur présente les différentes solutions existantes pour faire garder leur chérubin.
Et c’est là que ça se complique, très vite on vous fait comprendre qu’il ya très peu de places et que le fait que votre enfant soit né en décembre peut poser problème car les enfants font leur rentrée en septembre et que le vôtre sera ou trop grand ou trop petit.

Je me rappelle que pour ma première louloute, je n’avais pas eu de place à la première commission en mai et j’ai dû aller voir l’agent municipal en charge pour lui « expliquer » mon dossier afin qu’il comprenne bien que j’avais besoin de cette place. Ça a marché, l’agent a compris mon « explication » menaçante et j’ai pu avoir une place à la deuxième commission de septembre. Pour ma deuxième cocotte, je suis allée littéralement pleurer et leur raconter comment la nounou me coûtait cher et que je ne mangeais plus que des pâtes depuis 5 mois ;), quand j’y pense, je vois que j’y tenais à ces places en crèche. Pour mon fiston, alors que j’étais prête à opter pour un congé parental (j’étais désormais à la tête d’une famille nombreuse), j’ai eu une réponse positive avant même sa naissance. Comme quoi, parfois il faut lâcher prise.
Bref, il y a différents critères qui font que c’est « toi et ta chance » pour avoir une place. Et ça ce n’est pas acceptable.
Je n’ai jamais compris pourquoi tous les enfants (à part ceux qui pratiquent l’instruction en famille) ont une place assurée en école maternelle et que les bébés n’ont pas de place assurée en crèche. Pour moi, il s’agit purement d’une volonté politique.
Comment peut-on dire que l’on souhaite que les femmes puissent exercer librement une activité professionnelle si elles n’ont pas de garantie de mode de garde pour leurs bébés, lorsqu’elles décident de reprendre ou débuter leur activité professionnelle?
Pour une vraie égalité entre les hommes et les femmes, les femmes devraient pouvoir bénéficier d’un mode de garde adapté à leur ressource.

C’est mon avis et vous, mes chères lectrices qu’en pensez-vous? Avez-vous trouver facilement votre place en crèche?
Affectueusement,
K.T