Etre maman et travailler reste un exercice d’équilibriste permanent. On a beau avoir une organisation en béton, avoir embauché the best nounou ou encore avoir trouvé la baby-sitter hyper dispo. Il suffit d’un petit caillou pour enrayer la mécanique.

Histoire vécue: je me suis réveillée un matin, j’avais pris la bonne résolution de me lever tôt pour pouvoir faire tout ce que j’avais à faire avant de réveiller mes loulous: douche, petit-dej, jolie tenue pour aller bosser, me pomponner… Je commence même à siffloter tellement j’ai de l’avance et que j’ai encore plein de temps devant moi (le temps est une denrée rare les amis). Quand tout à coup, je reçois un mail de la crèche, celle-ci a été inondée dans la nuit donc impossible pour eux d’ouvrir ce matin-là. Patatras, je commence à stresser d’un coup et à me poser 10 milliards de questions, comment vais-je pouvoir assister à ma réunion de ce matin? que vais-je faire de mon fils (question horrible de mère indigne lol)? Prévenir ma mère que je vais passer lui déposer mon cher et tendre enfant? Je suis perdue un temps alors je décide d’appeler mon mari qui est déjà arrivé au travail, car lui commence beaucoup plus tôt que moi. Il me conseille d’appeler la crèche pour vérifier l’information et de voir s’ils ont peut-être une solution de repli. Je m’exécute mais la crèche me confirme qu’elle est fermée et le comble surement pour quelques jours et la personne en ligne de me décréter » Vous devez garder votre fils madame ».
Tout simplement.
C’est vrai, c’est simple et bête à a fois. Je n’avais qu’à garder mon fils ce jour-là. Comme si je n’étais pas salariée et que j’avais le choix. Bah oui, parce qu’être salariée c’est avoir un cadre qu’il faut respecter et je ne peux pas m’absenter à part si je suis en arrêt maladie, en jour enfant malade, en congé , en RTT… que dire de cette situation qui ne rentrait dans aucune des cases. D’un côté, oui j’ai le choix de garder mon fils. Je me suis mise à réfléchir et je me suis rappelée que j’étais la maman de ce petit bout et que j’étais la personne la mieux placée pour le garder. Et d’un côté, j’ai des injonctions professionnelles qui m’engagent. Ce jour-là j’ai bien entendu fait le choix de garder mon enfant bien au chaud à la maison et d’utiliser un jour de congé pour ne pas perdre ma journée de travail.

Voilà un exemple typique du jonglage intellectuel quotidien. Très souvent, je me pose la question de savoir s’il vaut mieux rester après 18h00 comme tous les autres salariés de la boîte et ainsi d’être vue comme une employée modèle ou rentrer vite à la maison pour m’occuper de mes enfants et avoir plus que seulement 1h de temps avec eux.

De mon côté, le choix est fait, je choisis mes enfants en premier car je considère que c’est surtout maintenant qu’ils ont besoin de moi et de mon attention même si je fais aussi le choix de travailler. Mais tout est une question de priorité et pour avoir moins mal à la tête, il faut se poser les bonnes questions: Qu’est-ce qui compte le plus pour moi à l’instant T?
Mes enfants, mon couple, ma carrière, mes loisirs? Et il faut choisir, oui, je suis de celle qui croit qu’il faut choisir et non tout concilier aveuglément sans priorisation au risque de devenir folle.
Si je choisis mes enfants en priorité, à chaque décision à prendre, je les mettrais en priorité. Si je choisis ma carrière, à chaque décision, je la priorise et j’organise ma vie en fonction (baby-sitter, nounou, famille…).
Cela ne veut pas dire que j’abandonne l’un ou l’autre, cela veut juste dire qu’en cas de conflit intérieur, je donne la priorité à l’un de ces éléments sur les autres pour pouvoir choisir selon ce qui est le plus important à cette étape de ma vie.
Voilà comment j’arrive à jongler entre ma vie de mère et ma vie professionnelle. Je dois avouer que j’ai bien tâtonné avant et que je me suis arrachée les cheveux car je voulais tout au même moment: être une maman présente, avoir une belle carrière, avoir du temps pour moi et pour mon couple…
Je voulais avoir une vie équilibrée et ne renoncer à rien. C’est le cas aujourd’hui mais j’ai du me forcer à prioriser pour pouvoir jongler avec toutes mes vies.
Prioriser pour pouvoir avoir le bénéfice de chaque pan de sa vie en fonction de ses besoins du moment. Ce sera mon conseil du jour.

Bisous mes mamounettes d’amour, et n’hésitez pas à me donner vos retours et/ou vos astuces en commentaires pour pouvoir jongler avec toutes vos obligations.
Affectueusement,
K.T
Belle decision chère Kourrea, une décision sage et réfléchis.
Merci pour ce partage car on vrut tellement tout on meme moment qu’on en oublie nos priorités. 😘
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Merci beaucoup pour ton commentaire. A bientôt sur le blog 😘😘
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